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Orgue liturgique

Liturgique parce que l'instrument à été construit dans un édifice religieux et qu'il est dédié à l'accompagnement d'un culte, mais néanmoins souvent aussi orgue de concert, et pour cause.

L'orgue a été le premier synthétiseur, certains jeux permettent d'empiler une fondamentale et des harmoniques et ainsi de produire un son artificiel, soit en construisant le son à partir de jeux indépendants : bourdon, quinte, tierce, septième et neuvième, comme pour le jeu de Tierce, soit en tirant un seul jeux qui fait parler plusieurs rangs préétablis comme le Cornet et ses variantes, ou la Sesquialtera.
Voir sur wikipedia.org/Cornet

Cet effets de Sesquialtera avec seulement la quinte et la tierce a été repris au piano par Camille Saint-Saëns dans son 4e concerto pour piano dit « L'égyptien » dans le 2e mouvement "Andante" mesures 34 à 37


puis mesure 227


N'oublions pas que Camille Saint-Saëns était aussi organiste, entre autres à l'église de La Madeleine à Paris.

Maurice Ravel a aussi repris cet effet dans son "Boléro" mesure 149 : le cor en Fa joue la fondamentale, les deux petites flûtes jouent la quinte et la tierce, autrement dit, le cor joue en Do Majeur, une petite flûte joue en Sol Majeur et l'autre en Mi Majeur, et elles ont les dièses qu'il faut pour ça à l'armure.
Voici ce passage par l'Orchestre philharmonique de Radio France, on voit bien les deux petites flûtes mais pas le cor, et il y a aussi le célesta qui double la mélodie.

Ces écritures pianistique et orchestrale sont donc bien un effet de Sesquialtera d'orgue, et non pas des dissonances

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